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  • : La Musique d'antan
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Extrait

 

 

 

14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 03:21

 

 

Les Nuances ;

 

On appelle Nuances la fusion insensible et habilement ménagée des différents degrés d'intensité du

SON, ces degrés divers dans l'intensité des SONS varient le discours musical, comme les NUANCES des couleurs varient l'aspect d'un tableau.

 

L'Unisson partiel ;  peut s'employer par circonstance pour faire diversion.

 

L'Unisson général ; plus grandiose sert d'introduction ou de période finale aux morceaux importants.

 

Placé au milieu de phrases mélodiques il donne de l'intérêt à la rentrée de l'harmonie, surtout s'il est de courte durée et s'il ne se reproduit pas trop fréquemment.

 

Pour réaliser le but du compositeur l'Unisson doit être exécuté, non seulement avec justesse, mais avec précision, le Forté et le Piano scrupuleusement rendus, produisent les grands effets qu'on est en droit d'attendre de l'emploi de l'Unisson général, s'il en était autrement, ils seraient complètement manqués.

 

Le Piano et le Forté ; exécutés par les accompagnements, sont généralement mal compris, beaucoup de musiques se mettent a jouer continuellement avec la même intensité du SON, une persistance désespérante, le Forté n'est indiqué que par la rentrée de la batterie, qui frappe toujours trop fort et devient ainsi monotone et fatigante.

 

Dans d'autres musiques, les directeurs, ne pouvant obtenir de Piano convenable et cependant pénétrés de la nécessité de diminuer en certains endroits la force du SON, font taire une partie des exécutants, ils atteignent bien ainsi un amoindrissement de la Sonorité, mais qui n'est pas la véritable et ne fait jamais sensation.

 

Le Forté est alors trop énergique, en opposition du Piano, maigre et chétif et qui n'a pas l'air d'appartenir, par la pauvreté à la même musique, il est nécessaire qu'il y ait toujours une relation proportionnelle entre le Piano et le Forté.

 

Piano ne veut pas signifier abstraction partielle du personnel, ainsi effectué il est défectueux, pour être correct, il doit être plein, rond et pour cela être joué par tous les accompagnements à mi-voix.

 

Le Piano est une diminution de la Sonorité totale, réduite naturellement au moyen d'une moindre quantité d'air émise dans les instruments et non artificiellemnt produite par le jeu mixte et ambigu de quelques exécutants seulement.

 

Les Nuances qui se rencontrent plus fréquemment sont celles-ci ; Piano, Crescendo, Mezzo-forté, Forté, Fortissimo, Diminuedo, Pianissimo.

 

Les mots suivants sont encore très en usage ; Dolce, Légato, Marcato, Staccato, ainsi que les expressions italiennes complètent les précédentes, Poco à Poco, Piû, Molto, non Troppo.

 

Ces Nuances doivent être fidèlement observées et ne jamais être faites d'une façon trop brusque, il faut amener graduellement le Forté afin de ne faire éprouver aucune impression désagréable, le SON doit être caressé dans le Piano, pour être aussi doux que possible et quand survient ; le crescendo ( cresc ) on l'augmente insensiblement de manière a faire pressentir le Forté qui suit ainsi a le préparer.

 

Dans son apogée, le Forté ne doit être ni rude ni brutal, il sera sonore, nourri, bruyant, harmonieux mais jamais sec, par son intensité, il ne doit en aucun cas couvrir la mélodie des instruments chantants qu'il accompagne et à laquelle il vient exprimer une physionomie nouvelle.

 

Pour le diminuedo ( dim ) ; on agit en sens inverse, il faut éviter en toute occasion et quoi qu'il arrive d'altérer le SON aussi bien dans le Forté par une trop grande puissance de force que dans le Piano par le manque de souffle.

 

En général les diverses Nuances de la Sonorité, pour être convenablement rendues, doivent être fondues et amenées l'une par l'autre sans aucune secousse, le degré d'instruction musical se reconnait à la manière dont elles sont traduites. 

 

Les ACCORDS : Ont pour but, de mettre toutes les notes d'un même instrument en relation de JUSTESSE entre-elles, ensuite de rectifier la TONALITE de chacun d'eux, par rapport à un SON pris pour point de comparaison, car il est nécessaire, non seulement qu'un instrument soit parfaitement accordé avec lui-même dans toutes ses notes, mais encore faut-il qu'il le soit avec le DIAPASON adapté par le Corps de la Musique (Orchestre)

 

Le DIAPASON : Petit instrument en forme de fourche, lorsque l'on fait vibrer les branches de cette fourche en les écartant, l'on obtient un SON déterminé qui n'est autre que le LA et qui est appelé (SON fondamental)

 

Lorsqu'un chanteur attaque un morceau de Musique, il importe qu'il ne le prenne ni trop haut ni trop bas, afin de fixé dans sa mémoire le TON de la gamme dans laquelle il chantera, il approchera à son oreille les branches vibrantes du DIAPASON.

 

Pour bien comprendre les effets harmoniques et ne pas commettre de contresens dans l'arrangement des morceaux ou de la transposition des parties, il sera plus simple de s'en reporter plutôt au DIAPASON propre à chaque instrument, qu'à la notation que l'on aura coutume à lui donner. 

 

Ces deux opérations sont indispensables pour obtenir un bon résultat.

 

L'une et l'autre sont bien distinctes :

La première se porte sur le mécanisme et la deuxième sur la coulisse (partie mobile qui se règle sur le corps sonore de l'instrument) cette opération de l'ACCORD est d'autant plus sérieuse qu'une fois bien faite, elle n'a plus besoin d'être renouvelée, cependant elle rencontre de grandes difficultés dans la plupart des sociétés musicales en raison de la défectuosité des instruments eux-mêmes. 

 

On procède à l'ACCORD isolé de chaque instrument en prenant pour point de départ, comme note fixe la TONIQUE du corps sonore des instruments à pistons, l'exécutant donnant la note DO du médium en la répétant plusieurs fois de suite.

 

Il fait entendre le DO grave et le fait alterner avec le premier.

 

Arrive la 5ème note ou QUINTE (SOL) celle-ci règle l'ACCORD parfait au moyen de la TIERCE avec les deux premiers pistons.

  

Il continue de la même manière par l'ACCORD de FA en ayant soin de commencer par une note précédemment ajustée, ensuite l'ACCORD de SOL et il termine par l'ACCORD de DO (UT)

 

L'on divise en deux les SONS produits par les instruments à pistons :

 

Les SONS naturels ou effectifs dus à la vibration du tube principal, sans le recours d'aucun doigté et les SONS fictifs résultants de l'abaissement successif ou simultané des pistons.

 

Les coulisses correspondantes aux pistons, doivent avoir isolément une longueur fixe en rapport avec l'allongement.

 

La coulisse du premier piston, représente (1 TON) celle du deuxième piston, celui du milieu représente (un demi TON) et celle du troisième, le dernier des trois représente (un TON et demi) longueur des deux premiers réunis.

 

Tous les SONS produits par l'abaissement des deux premiers pistons le sont également par l'emploi du troisième avec une légère différence de JUSTESSE, qu'il faut utiliser dans certains cas.

 

Il n'y a pas pire défaut dans un ensemble que le manque de JUSTESSE, non seulement par l'oreille qui en est désagréablement impressionnée, mais encore par l'assurance des exécutants qui en est compromise.

 

Cet effet, que j'exagère à dessein, pour faire comprendre l'utilité de ce chapitre, se produit constamment dans les sociétés musicales qui n'ont pas la précaution de s'accorder avec soin, j'excuse jusqu'à un certain point  chez-elles, le manque de STYLE, le manque de PRECISION, mais je ne peut tolérer le manque de JUSTESSE.

 

C'est donc un point important auquel il faut toujours songer.

 

Les différentes combinaisons que donne l'accouplement des pistons permettent de n'employer, dans les TONS usités, que les bonnes notes de chaque série.

 

Il arrive en effet, que celle qui parait juste dans une TONALITE ne l'est souvent plus dans une autre, on doit en conséquence avoir égard aussi bien à la JUSTESSE de la note qu'à l'abaissement du piston qui la produit.

 

En faisant étudier l'élève, l'instrument à la main, en lui montrant les diverses manières de faire la même note, il s'apercevra de suite que chaque doigté donne au SON une NUANCE particulière au DIAPASON. 

 

Cette ressource est très précieuse, c'est à elle que l'on est redevable de la JUSTESSE acquise par certaines Sociétés de Musiques intelligemment dirigées.

 

Ces variétés du doigté aideront l'exécution a jouer juste les tenues et les chants larges, mais les mouvements accélérés, ou, la rapidité est la principale difficulté, il attachera une préférence a n'employer qu'un doigté facile, afin d'acquérir une exécution nette et brillante.

 

Je ne peux terminer ce chapitre sans parler d'une manière spéciale, des Embouchures, dont l'influence est si grande sur l'ACCORD des instruments. 

 

L'Embouchure possède quatre significations : le BORD, le BASSIN, le Grain et la QUEUE.

 

La SONORITE particulière qui caractérise chaque genre d'instruments est due en partie, à la forme intérieure de l'embouchure, chacune d'entre-elle a son type, à peu près fixe dont il ne faut pas s'écarter, il est donc opportun de ne changer en aucun cas les embouchures des instruments, sauf a causer un désordre regrettable dans la JUSTESSE et dans le TIMBRE de la musique.

 

L'Embouchure est l'outil intermédiaire entre le musicien et son instrument, par cette occasion, il est indispensable qu'elle soit parfaitement ajustée à son utilisateur, afin que ce dernier puisse exprimer les qualités de TIMBRE, de JUSTESSE et d'étendue les plus grandes.

 

Chaque musicien d'un bon niveau se doit de connaitre les principes de base qui feront choisir une embouchure par rapport à une autre, le moindre changement de forme d'une partie de l'embouchure entrainera sur celle-ci un comportement différent.  

  

 Le Diamètre de la cuvette, la Profondeur de la cuvette, le Bord, le Grain, le Perce queue.

 

Le Diamètre de la cuvette, définit la surface vibrante des lèvres, il doit être choisi suffisamment grand pour leur donner la mobilité utile à une bonne vibration permettant de grandes possibilités de nuances.

 

La Profondeur de la cuvette, sa forme et son volume définissent le TIMBRE et la qualité du SON, une cuvette profonde produit un SON bien plein et profond, la cuvette relevée donne un SON moins plein et moins rond que les précédentes, mais bien adaptée pour les instruments à TONALITE intermédiaire et également pour les registres utilisés en musique de jazz ou de variétés.

 

Le Bord est le contact direct avec les lèvres du musicen, il se doit d'être le plus confortable possible.

 

(mise en garde, toutefois, il faut savoir qu'un trop grand confort peut nuire à la fois à la souplesse du jeu et à la précision des attaques, le Bord (fin) est celui qui donnera la plus grande souplesse du jeu, mais trop de finesse peut blesser, le Bord large est généralement confortable mais peut nuire au détaché, une grande surface de muscles se trouve comprimée, l'angle inférieur du Bord a également une grande incidence sur la précision des attaques, plus il sera vif plus les attaques seront franches.

 

Le Grain, son perçage influe sur le volume sonore, trop petit, il sera difficile d'avoir une bonne stabilité de SON et l'on remarquera des effets de refoulement d'air, trop grand, on notera un changement du volume sonore et du timbre, le Grain doit de toute façon être choisi en fonction de la conviction du musicien, d'avoir à sa disposition une embouchure à la perce idéale pour ses capacités.

 

La Perce de queue, est également importante, elle transmet la colonne d'air concentrée dans la suite de l'instrument, une grande attention est également accordée à la composition du matériau des embouchures (argentées elles sont plus résistantes à l'usure provoquée par la transpiration et la salive) et seront d'un contact plus agréable. 

La Technicité des lèvres : (Justesse, Endurance, Souplesse, Sonorité)

La Justesse ; ne peut se dissocier de la Sonorité, de la Souplesse et de l'Endurance, indépendemment de la pratique des doigtés factices qui exigent une plus grande concentration que les doigtés ordinaires, le mouvement lent permet à l'oreille une vérification de la hauteur de chaque SON.

L'Endurance ; Dès le début l'élève doit être suivi attentivement par un professeur expérimenté,


Travailler généralement les notes aigues pour un élève débutant c'est faire un pas en arrière sur la voie du progrès.
Aux élèves plus avancés, nous rappellerons que certaines natures ont des lèvres plus souples, plus résistantes que d'autres, mais que celles-ci auront besoin d'un même travail de préparation.  

 

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